Cette fiche d’information a été conçue sous l’éGide de la société française de chirurgie plastique reconstructrice et esthétique, comme un complément à une première consultation pour tenter de répondre à toutes les questions que vous pouvez-vous poser si vous envisagez une chirurgie d’exérèse d’une tumeur du visage bénigne ou maligne.
Les modifications cutanées anormales, appelées lésions ,Doivent être enlevées pour en faire l’analyse histologique et permettre un diagnostic précis afin de pouvoir traiter précocement les lésions malignes.
Il peut s’agir également de reprise de cicatrices anormal ou inesthétique au niveau du visage, qu’un geste chirurgical pourra améliorer.
Il existe trois principales catégories de lésions :
Ce sont des cancers de la peau qui doivent être absolument retirés, car la chirurgie est actuellement le meilleur moyen d’obtenir une guérison complète. Le but est de les enlever en totalité, en ménageant une marge de sécurité, c’est-à-dire passant au large, afin d’éviter au maximum le risque de récidive. Le prélèvement est adressé systématiquement pour examen en anatomopathologie–examen au microscope qui permet de confirmer le diagnostic et de s’assurer que la lésion a été retirée en totalité avec des marges de sécurité suffisantes.
Il existe trois principales lésions malignes :
Dans le cas où une hésitation est présente quant à la nature bénigne ou maligne d’une lésion, une exérèse à visée diagnostique s’impose.
L’objectif est d’enlever la lésion en totalité avec pour certaines d’entre elles, une marge de sécurité qui est définie dans les protocoles de traitement de façon précise. Cette marge varie en fonction du type de lésion.
Très souvent, il est possible de refermer la plaie opératoire par une suture directe possible du fait de l’élasticité de la peau.
Parfois, lorsque la taille de la lésion ou sa localisation ne permettent pas une suture directe, la reconstruction de la zone est assurée par une greffe de peau prélevée sur une autre région, ou par le déplacement d’un lambeaux de peau de voisinage. La rançon cicatricielle de ce type de lambeaux est assez faible le plus souvent, car les sutures s’intègrent dans les plis naturels du visage.
La qualité de la cicatrice est souvent meilleure chez le sujet plus âgé que chez le sujet très jeune.
Trois procédés sont envisageables :
Le choix entre ces différentes techniques et le fruit d’une discussion entre vous, le chirurgien et l’anesthésiste. Il est adapté à l’importance du geste chirurgical à réaliser.
On peut parfois constater un certain inconfort avec une sensation de tension sur la cicatrice, mais sans douleur réelle.
Les premiers jours, il faudra éviter que des croûtes s’organise au niveau des fils et de la zone opérée, en plaçant de la vaseline sur la zone opératoire afin d’enlever progressivement les croûtes éventuels. Il faut également éviter de forcer sur la cicatrice et de ne pas trop mobiliser la zone opérée.
Un suintement de sang rouge peut éventuellement survenir dans les 24 heures qui suivent l’opération. Dans les 48 heures, la région opérée gonfle (œdème) et présente parfois des zones de bleu (ecchymoses).
Des démangeaisons sont possibles durant toute la phase de cicatrisation.
Les soins locaux doivent permettre d’enlever toutes les croûtes et s’assurer que toute la cicatrice est parfaitement propre. Les soins doivent être réalisés par une infirmière ou une personne habituée.
Les fils sentent le plus souvent retiré entre le cinquième et le huitième jour.
Des massages sont très souvent prescrits pour permettre à la cicatrice d’évoluer favorablement et doivent être réalisés par un kinésithérapeute spécialisé. La cicatrice va évoluer par des phases physiologiques marquées par une augmentation progressive de l’inflammation pendant les trois premiers mois. Cette première phase amène une cicatrice rouge, parfois inflammatoire. Progressivement, elle s’atténue et devient très peu visible. Cette évolution peut prendre six mois un an.
Il est important qu’aucune exposition au soleil sans protection ne soit réalisée dans les six premiers mois. Cela amène sinon le risque de voir la cicatrice se colorer de façon définitive. De ce fait, la mise sur la cicatrice de pommade de type « ’écran total » est nécessaire.
La dermato chirurgie est une chirurgie que l’on peut classer de légères mais qui nécessite une formation spécifique. Elle comporte comme tout acte opératoire un certain nombre d’incertitudes et de risques :
Mélanome,carcinome... Quelle différence ?
Les carcinomes, conséquence de l'accumulation de soleil, se divisent en 2 catégories selon le type de cellules de l'épithélium atteintes : le carcinome basocellulaire, qui évolue lentement, se traite sans difficulté et n'engage pas le pronostic vital, et le carcinome spinocellulaire, pouvant engendrer des métastases ganglionnaires si l'on n'enraye pas rapidement son évolution. Bouton persistant sur le visage, le dos des mains ou le décolleté peuvent en être le premiser signe. Le melanome, qui résulte lui de coups de soleil répétés (surtout dans la jeunesse quand le système de défense de la peau n'est pas encore mature), peut s'installer sur un grain de beauté existant comme apparaître sous la forme d'une nouvelle lésion.
Plus l'indice d'une crème solaire est élevé, plus elle est efficace longtemps
FAUX. Une crème d'indice 30 multiplie par 30 le temps nécessaire pour que les UV abîment notre peau sans protection. Ainsi, au lieu d'attraper un coup de soleil en 10 minutes, il faudra 300 minutes (5 heures). La crème doit être appliquée toutes les 2 heures et après chaque bain. Attention, mettre de la crème solaire n'est pas un pretexte pour allonger son temps d'exposition. De plus, il n'existe pas de crème solaire capable d'offrir une protection 100M efficace car même avec l'indice de protection le plus élevé, aucune ne filtre la totalité des rayons UV. Même avec une protection solaire, plus on passe de temps au soleil, plus on augmente la quantité d'UV reçue.